COMMENT INSTAURER ET MAINTENIR L’ORDRE DANS LA CITÉ DÉMOCRATIQUEMENT

  1. Inutile de réinventer la roue.

Un test que tous les aspirants ministres et fonctionnaires de l’État devraient passer afin d’être éligibles à occuper le poste ainsi convoité.
Les éléments suivants devraient être adoptés et adaptés par tout le peuple et non à la République de Port-au-Prince seulement. Prenant bien sûr en compte; le niveau global de l’éducation, et, cela devrait et surtout être appliqué à la paysannerie aussi bien.

Une découverte extraordinaire.
Le gouvernement devrait convoquer tous ses ministres pour donner la priorité à ce sujet comme un devoir, et la demande express que tout le monde revienne avec au moins 20 pages de suggestions concernant leur domaine d’évolution et d’exécution. Ceci, pour travailler sur un nouveau projet de développement avec le renforcement des lois pour une refonte du système archaïque qui doit être mis de côté pour de bon. Il est nécessaire d’arrêter le saupoudrage et le maquillage en raison de la mauvaise foi, le manque de volonté qui a maintenu jusqu’à present  le statu quo parce qu’il  profite à certains groupes d’indivudus.

Regardez cette vidéo pour voir s‘il y a quelqu’un dans cette foule qui voudra faire un petit sacrifice pour le pays .

Ce serait alors une vraie conversation qui n’aurait rien à voir avec la religion.

 

Voici le cas à étudier:
Pas besoin de réinventer la roue.

Je ne sais pas ce qu’on remet aux ministres comme ampliation où feuille de route mais, d’après moi, cela devrait inclure les 20 pages resultantes de la reflexion sur ce texte ci-dessous que chaque ministre devrait produire, qui constiturait le livre blanc ou plan directeur bien orienté vers l’institution concernée avec bien sūr, des balises bien erigées pour empêcher a quiconque d’en faire aucune intrusion illicite.

Il faut cesser de répéter  que: “Le pouvoir  corrompt ou bien,  « l’Etat est mauvais gestionnaire. »

* » La théorie des fenêtres cassées « *

En 1969, à l’Université de Stanford (USA), le professeur Philip Zimbardo a mené une expérience en psychologie sociale. Il a laissé deux voitures abandonnées dans la rue, deux voitures identiques, même marque, modèle et couleur. Une est restée dans le Bronx, un quartier pauvre et troublé de New York et l’autre à Palo Alto, un quartier riche et pacifique de la Californie. Deux voitures identiques abandonnées, deux quartiers avec des populations très différentes et une équipe de spécialistes en psychologie sociale qui étudiaient le comportement des personnes sur chaque site.

Il s’est avéré que la voiture abandonnée dans le Bronx a commencé à être vandalisée en quelques heures. Elle a perdu moteur, rétroviseurs, radio, etc. pneus. Tout ce qui était utilisable a été emporté et ce qui ne l’était pas, a été détruit. Au contraire, la voiture abandonnée à Palo Alto est restée intacte.

Il est fréquent d’attribuer à la pauvreté la cause des crimes. Attribution partagée par les positions idéologiques les plus conservatrices (aussi bien de droite que de gauche). Cependant, l’expérience en question ne s’arrête pas là, lorsque la voiture abandonnée dans le Bronx a été détruite et celle de Palo Alto était en parfait état.

Les chercheurs ont ensuite décidé de briser la vitre du véhicule de Palo Alto. Le résultat a été le déclenchement du même processus du Bronx, avec le vol, la violence et le vandalisme du véhicule, réduit au même état que celui du quartier pauvre.

Pourquoi la vitre brisée d’une voiture garée dans un quartier soi-disant sécurisé est-elle capable de déclencher tout un processus délictueux?

Ce n’est pas à cause de la pauvreté. Il existe évidemment quelque chose qui a à voir avec la psychologie, avec le comportement humain et avec les relations sociales.

La vitre brisée d’une voiture abandonnée transmet une idée de décadence, de désintérêt, d’une négligence qui rompt les codes de coexistence. C’est comme si la loi, les normes et les règles étaient absentes et que plus rien n’a de la valeur. Chaque nouvelle attaque subie par l’automobile réaffirme et multiplie cette idée, jusqu’à ce que l’escalade des événements s’aggrave et devient incontrôlable, menant à la violence irrationnelle.

Des expériences ultérieures (James Q. Wilson et George Kelling ) ont permis de développer la «théorie des vitres cassées ». D’un point de vue criminologique, cette théorie établit que la criminalité est plus élevée dans les zones où la négligence, la saleté, le désordre et la violence sont les plus élevés.

Si une fenêtre est cassée dans un immeuble et personne ne la répare, bientôt toutes les autres fenêtres seront aussi brisées. Lorsqu’une communauté montre des signes de détérioration, sans que personne ne s’intéresse à l’éviter, les délits vont surgir. Si des « petites fautes » telles que le stationnement dans un lieu interdit, le dépassement de la vitesse limite ou l’irrespect d’un feu rouge ne sont pas sanctionnés, des fautes majeures commenceront à se développer, suivies par des crimes encore plus graves.

5 commentaires

  1. Je suis emerveillé de lire ce texte, la théorie des fenêtres cassées devrait être un sujet de débat national en Haiti. Elle montre comment une simple négligence peut conduire à la détérioration si rien n’est fait pour corriger ou remédier à la situation. Cette théorie explique de façon claire et précise l’état de délabrement dans laquelle se trouve Haiti. Donc on peut utiliser la conclusion de cet article pour ériger les bases pouvant chambarder l’anarchie qui regne en Haiti.

    1. Merci de ton appreciation de toujours. Je ne sais pas ce qu’on remait aux ministres comme ampliation où feuille de route mais, d’apres moi,
      cela devrait inclure les 20 pages resultant de la reflexion sur ce texte que chaque ministres devrait procure qui constiturait le livre blanc de l’institution avec bien sur des balises bien erigee pour empêcher a quiconque de faire aucune intrusion illicite.

      1. Tout à fait,
        C’est Un devoir de maison que tous les fonctionnaires de l’état devraient faire en émettant des propositions à un groupe de travail pour sortir un plan directeur de son institution qui rencontrerait les prérogatives de la loi mère du pays afin de mettre de l’ordre dans le pays définitivement en appliquant les sanctions sans partie pris.

  2. Je te félicite pour cette réflexion, mais j’éprouve certains réserves. Selon le modèle politique que nous avons, j’estime que la politique générale d’un gouvernement aurait dû être présenté avec l’accompagnement du budget de la république, parce que n’importe quel amateur peut rédiger 20 pages de feuilles de route.

    Le problème résulte de préférence dans la non institutionnalisation de la vie politique et le financement de la recherche scientifique

    On ne peut pas développer un pays sans des données scientifiques récentes et sans une stabilisation des partis politiques dans une société démocratique

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